L’EXCISION : Un fléau mondial et ses conséquences

Réunion débat à Aix-en-Provence

 

L’excision, ou Mutilations Sexuelles Féminines (MSF), désigne l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins, pratiquée à des fins non médicales. Elle est considérée comme une violation des droits humains et a des conséquences graves sur la santé des filles et des femmes. Depuis 2012, l’ONU milite pour son éradication. En France, ces pratiques restent une menace pour certaines jeunes filles issues de communautés pratiquant encore l’excision.

Les types de mutilations

Les MSF se déclinent en trois types principaux :

Type 1 : Excision à minima – Incision ou ablation du capuchon clitoridien.

Type 2 : Clitoridectomie – Ablation totale du clitoris et des petites lèvres.

Type 3 : Infibulation – Ablation du clitoris, des petites et grandes lèvres, suivie d’une suture, ne laissant qu’un minuscule orifice.

Les outils utilisés

 

Les pays concernés

L’excision est répandue en Afrique (Mali, Burkina Faso, Égypte, Somalie, etc.), mais aussi en Asie (Indonésie, Inde, Pakistan) et au Moyen-Orient (Yémen). Elle est également pratiquée dans certaines communautés immigrées en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. On peut toutefois estimer qu’il y a plus de cent trente millions de femmes et de fillettes victimes de ces pratiques pour le seul continent africain, ce qui correspond à environ un tiers de la population féminine de l’Afrique. Trois millions de nouvelles victimes par an.

 

 

La réparation chirurgicale

Les motivations principales de la demande des femmes sont représentées sur ce schéma et l’on peut voir quelles sont essentiellement d’ordre identitaires et sexuelles. Une chirurgie reconstructrice, la clitoridoplastie, développée par le Dr Pierre Foldès, peut être proposée. Elle permet de restaurer une partie de la sensibilité en exposant le clitoris interne. La prise en charge inclut également un suivi psychologique et sexologique Qui doit être prise en charge par une équipe pluridisciplinaire comme à la maison des femmes à Marseille

Motivations et justification

L’excision est justifiée par des croyances culturelles, sociales et parfois religieuses (bien que les religions ne l’exigent pas explicitement). Elle vise à contrôler la sexualité féminine, à préserver la « pureté » ou à respecter des traditions ancestrales.

 

Conséquences des MSF

• Physiques immédiates : douleurs intenses, hémorragies, infections, chocs traumatiques, voire décès.
• À long terme : complications obstétricales, douleurs chroniques, infections urinaires et gynécologiques, stérilité.
• Psycho-sexuelles : troubles anxieux, dépression, diminution du plaisir sexuel.

Les motivations principales de la demande des femmes sont représentées sur ce schéma et l’on peut voir quelles sont essentiellement d’ordre identitaires et sexuelles

Une chirurgie reconstructrice, la clitoridoplastie, développée par le Dr Pierre Foldès, peut être proposée. Elle permet de restaurer une partie de la sensibilité en exposant le clitoris interne. La prise en charge inclut également un suivi psychologique et sexologique Qui doit être prise en charge par une équipe pluridisciplinaire comme à la maison des femmes à Marseille

 

Le rôle des professionnels de santé

Les soignants ont un rôle essentiel dans la prévention, l’information et la protection des jeunes filles à risque. La France interdit ces pratiques, même si elles sont réalisées à l’étranger, et les sanctions peuvent aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Conclusion

L’excision est une atteinte grave aux droits fondamentaux des femmes. Une lutte mondiale est en cours pour sensibiliser et accompagner les victimes vers une reconstruction physique et psychologique.

Pour connaître les numéros de téléphones, les associations, quelques références de lecture et des explications plus complètes sur ce sujet suivre le lien : Mutilations sexuelles References

Rédigé par Jacqueline Castany