28 mai : journée de l'hygiène menstruelle

Arrivée dans l’équipe de Gynécologie Sans Frontières il y a un peu plus d’un an, c’était l’occasion, pour moi, de rencontrer mes acolytes d’aventure mais aussi de me former à l’humanitaire. Et oui, cela fait un an que l’on échange sur Zoom, que l’on monte des projets, des formations et que nous prenons des décisions en distanciel. Et oui, on peut se lancer dans l’humanitaire avec l’envie mais ne rien connaître aux rouages de l’humanitaire ! Mon domaine c’est plutôt les VFF (Violences faites aux femmes) et c’est par ce chemin là que j’ai eu connaissance de GSF par un contact (hasards de la vie) avec un membre du CA qui m’avait bien vendu cette belle association.
Me voilà donc à ma première FGOH, pleine de motivation, hâte de découvrir mes partenaires et les postulants bénévoles pour étoffer mes connaissances et voir comment venir en aide ici et ailleurs à toutes les femmes où qu’elles soient.
Tout d’abord l’équipe GSF en vrai :
L’impression de connaître chaque membre depuis longtemps, contact facile, humain, chaleureux, cordiale même, je ne suis pas déçue ! Par contre certaines sont plus petites que je ne me l’imaginais et je me doute qu’elles ont dû aussi se dire cela de moi !
Je trouve rapidement ma place dans la bande.
Les « apprenantes »:
Que des femmes pour cette session : elles viennent de tous horizons avec majoritairement des sages-femmes, des gynéco-obstétriciennes ou internes de cette spécialité, infirmière et psychologue. Groupe dynamique, sympathique avec qui les échanges sont riches.
Le lieu:
Clinique proche de l’hôtel qui nous accueille généreusement et salle confortable (une fois climatisée) mais la chaleur donne un avant-goût des futures missions (je me dis : ça, c’est la mise en situation !)
Les repas sont bons, les pauses sucrées/salées font du bien (petite suggestion: des tablettes de chocolat pour certaines interventions seraient bienvenues…).
Les intervenants :
De la diversité dans les orateurs qui partagent de la théorie et de leurs vécus et expériences, un vrai plus pour se projeter.
Je fais ma première intervention dans le monde de FGOH, un peu impressionnée, de l’imprévu auquel il faut s’adapter (changement d’horaire d’intervention). Je fais une présentation avec un jeu sur le genre, mitigée de mon point de vue et les évaluations de ma prestation sont en adéquation. Je ferai mieux l’année prochaine !
Ce qui est le plus fort, selon moi, c’est de se retrouver à échanger avec des personnes soignantes qui aiment les autres, avec une réelle envie d’aider, de l’humanité, du respect, de la bienveillance et de l’ouverture.
Et pour finir, un petit kit de survie FGOH :
- Pourquoi ne pas amener sa propre ecocup pour rester ecolo.
- amener toute sa bienveillance et son indulgence envers soi-même car parfois on a fait sans savoir, sans connaître l’autre (celui qui vient d’ailleurs, de loin, d’un autre continent) mais on a fait de son mieux avec ses connaissances d’avant la FGOH.
- amener du chocolat, en cas d’urgence c’est bon le moral !
Pour conclure : quelques mots simples mais tellement réconfortants : HUMANITÉ, GÉNÉROSITÉ, UNITÉ, UNIVERSALITÉ et OPTIMISME.
Écrit par Sabrina Touati

La collecte se poursuit

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