Partenaire de la Fondation des Femmes et comme près de 10 000 personnes, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, Gynécologie Sans Frontières soutient la campagne de la Fondation des Femmes et a signé le Manifeste « REGARDE MOI BIEN » ; un manifeste pour toutes les femmes afin de défendre leurs droits pour répondre à l’appel « à considérer ce qui ne demande qu’à être reconnu »

« Regarde moi bien ! » ce n’est pas un slogan de circonstance. C’est s’inscrire dans une juste reconnaissance.

Vous aussi rejoignez le mouvement #RegardeMoiBien et participez aux actions, aux formations, partagez les campagnes de mobilisation, du contenu en faveur de l'égalité avec  notamment les podcasts.

   REGARDE-MOI BIEN   
    Un manifeste pour toutes les femmes   

Ignorer les femmes, c’est bafouer leurs droits

"Être ignorée, c'est devoir tweeter Metoo parce qu'on ne me croit pas"

 Regardez-les bien quand elles disent non quand elles veulent simplement être respectées, rentrer chez elles sereinement, quand elles ne sont pas intéressées. Elles sont 94 000 à être violées chaque année.
 Combien de hashtags faudra-t-il pour s’atteler à faire tomber ce chiffre à zéro ? 

"Être ignorée, c’est être en première ligne sans être augmentée"

 Regardez-les bien quand elles sont en première ligne,  quand elles se battent pour vos vies. La valeur du travail fourni par les métiers féminisés n’est pas reconnue socialement ou financièrement, à l’heure même où elles sont qualifiées « d’essentielles ». Entre plafond de verre et plancher collant, les inégalités entre femmes et hommes sont de 24%.
 Combien de fois faudra-t-il s’en indigner pour qu'enfin les revenus entre femmes et hommes soient à égalité ? 

"Être ignorée, c’est quand ma parole s’entend moins que celle d’un homme”

Alors même qu’elles composent l’écrasante majorité du secteur de la santé, les femmes n’ont jamais été aussi peu entendues depuis la crise du COVID-19 : 20 % de femmes contre 80 % d’hommes experts dans les médias, et des femmes absentes des comités de stratégie où se décide l’avenir du pays. Alors  regardez-les bien quand elles parlent,  car elles savent de quoi elles parlent. Cette crise nous la traversons ensemble, femmes et hommes.
 A quand la parité dans l’expertise et la décision ? 

"Être ignorée, c’est faire comme s’il était normal de me laisser tout gérer”

 Regardez-les bien quand elles refusent de tout gérer au foyer.  Le confinement les a épuisées.  72% des tâches ménagères sont assurées par les femmes.  Pendant la crise sanitaire, les femmes sont 1,5 fois plus interrompues par les enfants que leurs partenaires, et 1,3 fois plus susceptibles d’être en situation d’anxiété.
 A quand le partage équilibré ? 

"Être ignorée, c’est être tuée dans l’indifférence"

 Regardez-les bien quand elles portent plainte.  Regardez comme elles sont fortes. Quand on ne les croit pas, qu’on ne prend pas leurs plaintes, ou quand on leur demande de prouver qu'enfant, elles n’ont pas consenti. N’ignorons plus celles qui demandent de l’aide et protégeons-les. Formons les forces de l’ordre, les magistrat.e.s, les médecins, sensibilisons la population.  1 plainte sur 2 pour violences conjugales est classée sans suite.
A quand une réelle protection ? 

"Être ignorée, c’est quand on me voit sans me regarder”

La Fondation des Femmes soutient celles et ceux qui agissent pour les Droits des Femmes. Les femmes sont fortes, actives, et se battent.
 Regardez-les, elles sont des millions. 
Ensemble, changeons de regard, considérons-les, et soutenons-les en rejoignant la communauté #RegardeMoiBien. Parce qu’ignorer les femmes, c’est bafouer leurs droits.  

En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la Fondation des Femmes appelle à considérer ce qui ne demande qu’à être reconnu.