Camifrance

Berceau de la mission GSF-Caminor, de 2015 à 2018, la Région du Nord & du Pas de Calais reçoit et accueille, au regard de sa situation géographique proche des côtes permettant de rejoindre l’Angleterre, des hommes, des femmes, des enfants, qui pour des raisons sécuritaires, économiques, autres… n’ont pas eu d’autre choix que celui de fuir leur pays, de couper leurs racines, d’être condamnés à l’exil.

Sur le terrain de nombreux collectifs, associations, entités ont travaillé étroitement avec Gynécologie Sans Frontières durant cette période et la transition avec le projet CamiFrance, à la fin 2019 a souffert de l’année Covid 2020 retardant le lancement de Caminor2.

Une mission d’évaluation organisée fin mai début juin, a permis de rencontrer une douzaine de structures, partenaires de longue date, qui hébergent, accueillent et reçoivent des femmes exilées et/ou précaires. Au regard des besoins recensés ensemble, qui demeurent immenses, ces structures nous ont largement réitéré leur souhait de travailler à nouveau avec GSF.

Les différentes rencontres menées nous ont permis de définir les besoins et les actions à mettre en place afin de répondre au mieux aux problématiques rencontrées s’agissant de contraception, de prise en charge des violences, d’information en santé sexuelle, hygiène, etc…autour d’entretiens individuels, d’ateliers collectifs etc.. Le déploiement de l’action CamiFrance-Caminor2 se construit !

Deux journées d’une grande richesse permettant d’aborder les différentes étapes du parcours des femmes devant concilier maternité & exil et durant lesquelles Gynécologie Sans Frontières a été conviée à communiquer sur son expertise & expérience.
Sur le sujet de « l’Accueil des femmes migrantes en Ile de France – l’expérience Camparis » au cœur de l’action GSF CamiFrance, la parole a été donnée au Docteur Richard Beddock, Gynécologue Obstétricien chef de service adjoint à la ‎maternité des Diaconesses, administrateur de Gynécologie Sans Frontières.

Nous vous invitons à consulter l’ensemble des communications de la journée réunies sur le site de l’ANSFT.

Ravis également des échanges qui ont ponctué cette journée notamment grâce à la possibilité donnée à Gynécologie Sans Frontières de disposer d’un stand pour mettre en avant l’ensemble des actions nationales et internationales déployées. Si cette édition a connu un nombre de participants moins important qu’à l’accoutumé au regard des contraintes sanitaires encore pesantes, ce fut, par ailleurs, un temps dédié très amical et qualitatif.